La VAE (ou validation des acquis de l’expérience) constitue une étape incontournable menant à l’épanouissement professionnel. Pour rappel, elle permet d’obtenir un diplôme reconnu par l’État. Il existe différentes solutions envisageables pour financer sa VAE. Décryptage !
Les solutions de financement possibles pour les demandeurs d’emploi et les salariés
Très concrètement, les demandeurs d’emploi peuvent bénéficier d’une aide financière de Pôle emploi, à condition d’y être affiliés. Le Conseil Régional peut également accorder ce type d’aide aux personnes éligibles. Dans tous les cas, il faut recourir à son conseiller pour faire sa demande de financement d’une VAE. Le Pôle Emploi a déjà établi une liste des accompagnateurs référencés en France. Il faudra nécessairement en contacter un afin de bénéficier d’un accompagnement tout au long des démarches à suivre. Pôle Emploi et le Conseil Régional accordent rarement des aides financières cumulées à une seule et même personne. Bons à savoir, les financements ponctuels accordés par le Ministère du Travail et de l’Emploi couvrent tous les départements.
Concernant les solutions de financement dédiées aux salariés, il en existe plusieurs. En utilisant son compte personnel de formation (CPF), il est possible de financer son projet de VAE. Il s’agit de l’ancien DIF (ou droit individuel à la formation), où les heures restantes peuvent être mobilisées pendant 5 ans dans le cadre du CPF. Il permet à un salarié du secteur privé (CDI, CDD, ou intérimaire) de capitaliser des heures de formation, à raison de 24 heures (jusqu’à 120 heures) par an, puis de 12 heures (jusqu’à 150 heures) par an. En général, la prise en charge financière relève de la responsabilité de l’employeur. Il faudra nécessairement conclure un accord triennal de gestion en interne du CPF. Le financement de son projet de VEA peut également se faire dans le cadre d’un plan de formations de son entreprise.
Les solutions de financement envisageables pour les autoentrepreneurs
Les aides financières destinées à la concrétisation d’un projet de VAE s’adressent également aux autoentrepreneurs. Même les jeunes diplômés et les travailleurs indépendants sont concernés par ces financements. Bien entendu, certaines conditions doivent être remplies pour en bénéficier. Les professionnels titulaires du statut « autoentrepreneur » devront s’adresser directement au Fonds d’Assurance Formation (FAF). Il en existe plusieurs. Les plus connus sont l’AGEFICE, le FIF-PL, le VIVEA, l’OPCO OCAPIAT, l’AFDAS et le FAFCEA. Ils varient en fonction du secteur d’activité de l’intéressé. Il peut s’agir d’un artisan, d’un artiste auteur, d’un commerçant, d’un professionnel de la pêche, d’un exploitant agricole ou d’une profession libérale.
Il est possible de financer une VAE pour valider ses expériences professionnelles. Les aides accordées par l’État sont multiples. En effet, il arrive parfois que son FAF et le solde de son CPF ne suffisent pas pour subventionner un projet. Dans ce cas, la solution idéale consiste à financer par ses propres moyens sa VAE. Il faudra alors disposer des liquidités suffisantes pour concrétiser son projet. Les travailleurs indépendants, quant à eux, peuvent opter pour les mêmes solutions de financement accordées aux autoentrepreneurs. Ils peuvent, par exemple, utiliser leur CPF. À titre de rappel, la VAE peut prendre la forme d’une certification professionnelle.